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Kays Mejri dans Barzakh, un long métrage qui aurait pu être un bon court-métrage

  • Mohamed Ali Elhaou
  • 23 sept.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 nov.

En avant-première à la Cité de la Culture à Tunis a été projeté le film "Barzakh" du jeune réalisateur, il est à son premier long métrage, Kays Mejri, qui vit désormais au Canada. Le film sortira dans les salles demain 24 septembre.


En réalité, le film a été diffusé lors des journées cinématographiques de Carthage l'année dernière et n'a pas vraiment attiré l'attention. Ce long métrage qui dure une heure et trente minutes recèle un double pari : il mise sur son investissement propre et, deuxièmement, il est du genre thriller, c'est-à-dire d'horreur.


Le film racontre une hybridation entre deux mondes, contrairement à la définition du mot Barzakh.


Dans ce film jouent des comédiens de talent au premier rang desquels se trouvent Fatma Nasser, Jamal Madani et Mohamed Sayari, qui sont des têtes d'affiche, mais citons en particulier Khouloud Jlidi et l'admirable Nour Bettaïeb, fille de l'avocate Sonia Dahmani, qui ont toutes les deux brillé dans cette fiction difficile à digérer sincèrement. 



Le personnage principal est Fatma Nasser, elle incarne le rôle de Farah, qui signifie en arabe joie. Tout au long du film, elle recherche un bonheur introuvable.



Le film, dont le rythme est très long majoritairement et les plans très sombres, est présenté sous une forme de cauchemar qui hante le protagoniste du film. Celui-ci vit avec des sentiments étranges, des hallucinations, des souvenirs du meurtre, de la haine, du sang, de la vengeance, de la terreur, une maison hantée et une terre assoifée de chairs et d'organes humains.



L'univers de cette fiction relève de la magie noire, des rencontres acides et toxiques et d'une musique qui se plait à être dérangeante. 



Son point faible est qu'elle n'est pas fondée sur une histoire, un roman, du moins une intrigue claire. Ce qui fait que l'on ne comprend pas comment les personnages entrent dans le déroulé dramatique et comment ils en sortent.
Nour Bettaïeb, la seule vraie découverte de cette fiction dans le rôle de Nawal. Capture : culturetunisie.com

Dans ce film jouent des comédiens de talent au premier rang desquels se trouvent Fatma Nasser, Jamal Madani et Mohamed Sayari, qui sont des têtes d'affiche, mais citons en particulier Khouloud Jlidi et l'admirable Nour Bettaïeb, fille de l'avocate Sonia Dahmani, qui ont toutes les deux brillé dans cette fiction difficile à digérer sincèrement.


Le personnage principal est Fatma Nasser, elle incarne le rôle de Farah, qui signifie en arabe joie. Tout au long du film, elle recherche un bonheur introuvable.


Le film, dont le rythme est très long majoritairement et les plans très sombres, est présenté sous une forme de cauchemar qui hante le protagoniste du film. Celui-ci vit avec des sentiments étranges, des hallucinations, des souvenirs du meurtre, de la haine, du sang, de la vengeance, de la terreur, une maison hantée et une terre assoifée de chairs et d'organes humains.


L'univers de cette fiction relève de la magie noire, des rencontres acides et toxiques et d'une musique qui se plait à être dérangeante.


Son point faible est qu'elle n'est pas fondée sur une histoire, un roman, du moins une intrigue claire. Ce qui fait que l'on ne comprend pas comment les personnages entrent dans le déroulé dramatique et comment ils en sortent.


Trailer officiel du film

Le public se déconnecte très vite de cette fiction, car il y a trop de mise en scène, beaucoup de faire-visible dans le jeu des comédiens et dans les événements qui s'y produisent à l'image de ce qu'il a l'habitude de voir dans les séries disponibles sur les plateformes numériques.


Le spectateur en sort ainsi avec cette question principale : est-ce que c'est du cinéma vraiment ce que j'ai vu ?


Pour ce faire, il faut que ce long métrage devienne, en réalité, un court, car ce qui a été raconté aurait pu se dire en 15 minutes et se rapprocher donc sans équivoque du 7e art.



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