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Mohamed Ali Elhaou
5 min de lecture


Mohamed Ali Elhaou
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'Pet Cats' de Aws Brahim : univers théâtral punk, anglo-germanique conjuguant romantisme et violence
Mohamed Ali Elhaou
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Le réalisateur Nidhal Chatta : "Me trouver sur un plateau de tournage était pour moi une révélation, un éveil et une illumination"
Je suis arrivé au cinéma par la photographie et la prise de vues sous-marines. Je suis écologiste et océanographe de formation, instruit au sein de la prestigieuse Loughborough University of Technology au Royaume-Uni. J’ai eu la chance de réaliser mon premier court-métrage, "L’Horizon englouti", avec 2 des opérateurs sous-marins de l’équipe du fameux Commandant Cousteau, personnage emblématique et grand aventurier dont le travail a été très acclamé, notamment dans les années


Najoua Miled dans la pièce 'Louha' : narration de l'indigence frappant les travailleurs de l'esprit
Najoua Miled ainsi que Fadhel Naffati, en incarnant le rôle du couple en automne de l'âge, ont véhiculé avec ironie une grande tendresse sur la condition de l'être humain qui s'attache à construire un sens dans cette existence. Pièce à voir, entre autres, parce qu'elle est très juste dans son expression et sa représentation et ne contient pas d'excès de mise en scène. Le point fort du spectacle 'Louha' est autant sa théâtralité, son romantisme et lyrisme que son humour très r


'Pet Cats' de Aws Brahim : univers théâtral punk, anglo-germanique conjuguant romantisme et violence
En ce qui concerne les références esthétiques de ‘Pet Cats’, la pièce se prête à l’atmosphère d’une boite de nuit qui se transforme en arène de combat. En ce sens vient à l’esprit le film ‘Fight Club’. Cette ambivalence est en réalité au service de la mise sous tutelle de l’attention du spectateur de par les costumes des comédiens, les accessoires, la lumière, les tubes néons en mauve, les paires de lunettes lumineuses, l'alcool, le maquillage, la sensualité, la proximité et


'Sogra' de Hatem Derbel : atmosphère futuriste, personnages dépourvus de résistance et en quête d’un monde idyllique
Dans le processus d’élaboration de ‘Sogra’, la comédienne Senda Ahmadi a subi une métamorphose par rapport à son personnage dans la vraie vie. Elle a su incarner parfaitement le rôle de Kali. Narjes Ben Ammar co-autrice de 'Sogra', a affirmé lors du débat programmé après le spectacle que le personnage de Kali est inspiré d'une fille soudanaise dont des gourous lui ont amputé les deux mains. Avec une sensibilité intense, Senda Ahmadi a pu donc faire une excellente monstration


'Statue en pierre', 'Timthal Hjar', de Karim Achour : invitation à la démythification des grands récits
Cette fable se déroule à l'université des beaux-arts. Celle-ci célèbre le trentième anniversaire du décès d'un personnage symbolique pour la culture nationale, "Le capitaine Nout". Pour ce faire, un sculpteur de renom est chargé de mémoriser et d'éterniser son souvenir afin qu'il devienne un symbole de "lutte", de "dignité" et de "bravoure" dans sa société. La pièce aborde, sur le fond, la récupération des artistes à des fins de glorification politique et même sacrée, car le


"Et si" de Fethi Akkari au Rio : représentation en miroir de la décadence sociale
Le plus souvent, le personnage de "Si Béchir" témoigne d'une douleur sociale, une frustration permanente des autres jeunes personnages qu’il rencontre sans pouvoir pour autant les consoler. Il constate ainsi et partage le périple et la faiblesse de l'acteur social en face de certaines atrocités de l’existence vécue. Dans d'autres configurations, "Si Béchir" fait sentir au spectateur à quel point un individu peut aller dans la démence et la criminalité car il ne trouve pas de


"Lalalam" de Hessine Grayaa et Foued Zazaa : belle narration du syndrome de repli sur soi
"Lalalam" met ainsi le spectateur dans une marginalité qui est en train de gagner du terrain et pouvant frapper chacun de nous dans une société incertaine, dangereuse et sans morale malgré la démonstration ainsi que la prolifération de la religiosité. Pièce pleine de tendresse, à voir absolument, Hessine Grayaa, maîtrise parfaitement son outil de comédien, son objet et son art. Il est d'une justesse inégalable dans le jeu dramatique et s’insère dans l’univers de "Cast Away"


"Free Fall" de Marwen Missaoui : pièce amateure sympathique !
Le spectateur sort avec une légèreté, un sourire au visage même si le sujet est lourd, car il voit une photographie pointue et juste de la société dans laquelle on vit. La prise en charge au final de Moncef avant qu'il ne passe à l'acte a permis de sauver la mise. C'est donc bien plus de peur que de mal. Un happy-ending, au fait, dont le spectateur a besoin en ce moment au théâtre, pour pouvoir faire face à un avenir pas toujours reluisant.


"Billa roujouâa", (Sans retour) de Ghassen Mrabet : relations toxiques dans un univers de démesure
Les personnages présentés dans cette fable, à plusieurs strates, n'arrivent pas à construire une relation de couple saine. Ce mille-feuille d'histoire est conçu, à vrai dire, de manière huilée, c'est-à-dire très fluide, avec la présence de la musique, du chant et en même temps des dialogues intenses à la fois de façon verbale et non verbale.
Les costumes de la pièce "Billa Roujouâa" choisis sont très sexy et stimulent l'inconscient de chaque spectateur ; univers de prédile


Taoufik Jebali, humble créateur de 4ᵉ art : essai de portrait d'un artiste hors système durant 40 ans et plus
Taoufik Jebali, ce nom qui, lorsqu'il est mentionné, fait respirer le théâtre tunisien de ses tripes, comme si le(a) passionné(e) du 4ᵉ art ouvrait une fenêtre sur une mémoire vive qui ne s'éteint jamais. Fils de Ksar Hellal, né en 1944, Taoufik Jebali a rencontré le théâtre au hasard, ou peut-être pour échapper à un monde de brutes. Au départ, il a fait des métiers liés aux médias. Il a travaillé à l'ORTF en France et a bien fait de la radio. Cette ORTF va devenir France Tél


أكتوبر الوردي بالمركز الثقافي الخاص "آرت فيزيون" بالمدينة الجديدة ببن عروس : معرض الفنون التشكيلية ينثر الشّفاء والآمال ضد مرض سرطان الثدي
لامست الأعمال الفنية المعروضة المشاعر والأحاسيس دون استثناء فشكلت حفلا ورديّاً بآمال وردية وتعبيرات تشكيلية في سبيل قطع دابر الألم وأكّدت أنّ المرأة هي عنوان الحياة من رحمها تولد الإنسانية لتكون حاملة للتفاؤل وزارعة للأمل، وأنّ الحسّ الإنساني للفنان يرسّخ الأثر الفعّال للفن في التثقيف الصحي.
وقد لقي المعرض استحسان الحضور واستمتاعهم لتقتفي أثره تظاهرات أخرى في برنامج المركز الثقافي الخاص "آرت فيزيون" في شتى مجالات الفنون والآداب ويفتح أبوابه لمختلف المبادرات الإبداعية والشر


Souhir Ben Amara : l'artiste qui se renouvelle au gré des années – Portrait succinct
Souhir Ben Amara est désormais une comédienne mature. Elle est née le 27 novembre 1983 à Zaghouan. Elle a été sincèrement impressionnante et éblouissante dans la dernière pièce "Chute libre" 2025 avec Noomen Hamda, que le spectateur peut voir très prochainement lors de la 3ᵉ édition des "Saisons de la création". Parallèlement, elle a un rôle secondaire actuellement dans le film "Jad" du réalisateur Jamile Najjar, œuvre en ce moment dans les salles. Sa dernière apparition dans


"Jad" premier long métrage de Jamil Najjar sur les hôpitaux : audace du sujet et faiblesse esthétique
Durant une heure trente minutes, ce premier long métrage de Jamil Najjar fait voir sans nuance, sans concession, le calvaire des patients dans un hôpital dénommé Rahma (Pitié). Le film reconstitue donc de manière très crédible le service des urgences et plonge le récepteur de ce drame dans le débordement du personnel au point que ce dernier devient inhumain, sournois voire cynique. Ce long métrage est sincèrement audacieux et poignant. Il traite d'un sujet tabou dans notre


Assem Bettouhami dans "Cloche" : sur les pas de "El-Majnoun" de Taoufik Jebali
Dans cette pièce les moments de vie sont vécus comme des sonnettes de cloche, d'alarme. Ce sont, en vérité, des étapes, des épreuves de facto qui imposent réussite ou échec à l'individu. Celui-ci est amené à se doter d'un courage infaillible, à la résistance parfois, ou bien à courir à sa propre perte, c'est à-dire à sombrer dans un vide omnipotent. En ce sens, "Cloche" est à la fois philosophique et poétique, mettant en scène les déchirements des personnages et leur égaremen


"Île du pardon" de Ridha Béhi : cinéma d'expression sans s'adresser à un public particulier
Esthétiquement, le film est dans l'univers du cinéma italien. Il est très proche de ce qu'avait fait Francis Ford Coppola. C'est un récit d'une beauté calme, contemplative et qui a le sens de chaque détail à travers lequel Ridha Béhi a essayé, à sa façon, un peu hermétique, d'explorer la diversité de l'identité tunisienne sans se soucier à qui s'adresse vraiment ce long métrage. Le montage du film est très fluide et même magique, fruit du travail sincèrement sublime de Yassin
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