"13 Round", c'est l'histoire d'un ancien boxeur originaire de Mallassine, une cité populaire avoisinante du centre-ville de Tunis. Cet ancien boxeur, Kamel, revenant d'Europe, portant avec lui des frustrations liées à la non-réussite de ses objectifs et ses rêves. Cette fiction montre, ainsi, comment Kamel n'arrive plus à tenir symboliquement sa garde face à une vie qui le crible de coups c'est-à-dire de difficultés. Parmi les coups que la vie lui fait mordre, il y a la perte de son unique fils Sabri, lui qui a cru qu'il pourrait fonder une famille avec sa bien-aimée depuis l'enfance : Samia.

"13ᵉ Round" de Mohamed Ali Nahdi : tout simplement un chef-d’œuvre de cinéma

Through the festivals, I also came into contact with their cinematic and theatrical reality and background. I must say that I think there is a lot of creativity and willingness to give a voice to many themes and subjects. Therefore, I particularly feel a deep passion for artistic expression in this part of the world. My heart remains particularly tied to Tunisia; I love Tunisian artists and projects, and I hope to be able to return to your country very soon to work as an actress with directors that I really enjoy working with.

Katia Greco : the Sicilian actress passionate about Tunisian cinema

يشتغل العرض أيضا ضمن جماليات القسوة المؤجَّلة لا إنفجار درامي ولا ذروة تقليدية، إنما هو تراكم بطيء للتوتر ضمن بنية دائرية تعيد إنتاج الحالات والمشاهد، يتبلور فيها الزمن المسرحي زمن نفسي متشظّ يدور حول عقدة واحدة : إستحالة الخلاص داخل منظومة السلطة التي لا تتواصل ولا تشرك الطفل لتعرف تعبيراته ومشاغله. يُترك المتفرج في حالة قلق، حيث يتحول السؤال إلى مركز التجربة. يرسّخ العرض فكرة العنف الدائري، حيث يعاد إنتاج السلطة داخل اللعبة نفسها، في تقاطع واضح مع تصورات "ميشيل فوكو" حول السلطة كشبكة علاقات لا مركز لها : ما يعبر عنه البانوبتيكون.

مسرحية "حلم الليل" للمخرج الواعد عيادي عون الله : الخيال كردة فعل ومواجهة

Cet entretien a été programmé depuis octobre 2025, mais les choses se sont déroulées d’une telle façon pour correspondre à sa dernière actualité, à savoir son partage de l'affiche du dernier film de Ghazi Zaghbani "Poid Plume", qui va être projeté lors de la 36ᵉ édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) le 18 décembre à 19 h 00 au cinéma Le Colisée à Tunis. Tout au long de sa carrière, qui a commencé en 2005 par le théâtre, elle joue des rôles à la fois à la télévision, plus de 20 feuilletons, au cinéma, plus d'une dizaine de films. Elle a été présente d'ailleurs dans le film de Ridha Béhi, "L'île du Pardon".

Katia Greco : l'Italienne, la Sicilienne, passionnée du cinéma tunisien

Les amateurs du 4ᵉ art ont pu voir le 12 décembre 2025 et aussi demain vers 19 h 00 la pièce "9" du metteur en scène et dramaturge Moez Gdiri à l'espace culturel Le Rio situé au 92 rue Radhia Haddad à Tunis. Cette nouvelle représentation s'inscrit dans la continuité de sa pièce "11-14", encore en tournée également. "9" est classable dans le théâtre expérimental, c'est-à-dire qu'elle met le public face à une situation, son destin, l'interroge, le déstabilise, le dérange, par le biais de la mise en scène et aussi le texte qui montrent la perplexité, le déchirement et la faiblesse de l'être face à cette vérité : Al-Maout.

La pièce "9" de Moez Gdiri : tunnel de la mort et lueur de l'espoir

المسرح ذاك الفن الذي لا يشيخ (الجزء الثاني) : جماليات الهشاشة في مواجهة وهم الإمتلاء الأكاديمي في صنع الفن - بقلم أسامة بن الحاج محمد

Les danses et les chorégraphies présentées puisent dans la formation de style artistique dit contemporain : fondé sur l'étude du mouvement acquise grâce à la méthode Feldenkrais. Celle-ci préconise un effort constant afin de cultiver la souplesse du performer ainsi que l'agilité de son mouvement. De fait, cette méthode de danse implique, en outre, un mouvement défiant les articulations du corps et demande un entraînement de longues haleines de la part du danseur-acrobate pour qu'il puisse parvenir à une souplesse sans limite, comme le spectateur a pu le voir dans cette performance présentée à Tunis. Le comédien-danseur fait ainsi du jonglage avec les membres de son corps dans un mouvement étonnant et magique à la fois.

"Coppelia : un ballet mécanique", une performance d'exception aux Journées Théâtrales de Carthage 2025

María Adelaida Palacio, la metteure en scène, a transformé ce fait divers en une dramaturgie théâtrale. Depuis 2018, cet incident de coupure d'eau est devenu, pour elle, un alibi, un prétexte, pour raconter l'anarchie imposée que subissent des acteurs sociaux en quête de construction et de lendemains bien meilleurs que ce qu'ils vivent dans une cité dite moderne ne respectant plus la dignité de personne. "La triste vida de Joaquín Florido" transmet par conséquent au spectateur ce sentiment d'anarchie et lui fait sentir cette ambiance de chaos, qui lui est familière déjà, durant une heure et trente minutes, sans le moindre répit. Certains dans l'auditoire sont sortis de la salle.

La triste vida de Joaquín Florido : se plaindre comme une forme de résistance

Dans un contexte de retrouvailles entre amies, les trois protagonistes appellent, en fait, à une libération totale de la femme à la fois des jugements moraux ainsi que des normes sociales présentées comme caduques dans cette intrigue. Ainsi, après 22 ans d'absence, les unes et les autres narrent la condition précaire de la femme africaine : souvent obligée de taire ses désirs tout en portant un masque social tout le temps de peur d'être jugée et déclassée par le regard des autres.

La pièce "La toge des insensés" de Vagba Obou Desales : appel à plus de sincérité dans le couple

تواصل المخرجة وفاء الطبوبي في مسرحيتها "الهاربات" مشروعها الإبداعي الذي بدأته في "آخر مرة"، إذ تنطلق مرة أخرى من الهامش الاجتماعي لتفحص عبره تشققات الواقع التونسي وتعيد مساءلة الإنسان في علاقته بظروفه القاسية وأسئلته الوجودية. يأتي العرض يوم 25 نوفمبر 2025 مساء في قاعة الفن الرابع بالعاصمة تونس، الذي قُدّم ضمن المسابقة الرسمية لأيام قرطاج المسرحية الدورة 26، بوصفه لوحة مركبة تُجاور فيها الشخصيات أوضاعًا متنافرة وتنفتح على مسارات حياة مختلفة، لكنها تلتقي جميعًا في نقطة واحدة : رغبة عارمة في الهروب من واقع ضاغط ومن انسداد الأفق.

"الهاربات" لوفاء الطبوبي : سرديات الانكسار وإيقاعات المقاومة - بقلم حسام صفر

La 7ᵉ édition de la biennale Jaou Tunis : l'art entre l'utopie agissante et la résistance

Dans un endroit prestigieux de la Médina de Tunis s'est tenue la 7ᵉ édition de Jaou Tunis. Cet événement qui durera un mois : du 9 octobre

Le court-métrage Kamikaze de Hassen Marzougui : psychodrame dans lequel les vivants sont déjà morts

Le court-métrage Kamikaze dure 26 minutes. Il raconte une ville, Tunis, dans laquelle la relation toxique devient la norme. Dans ce milieu d

Le troisième film Sofia du réalisateur Dhafer L'Abidine est en tournage ce samedi

Notre acteur international Dhafer L'Abidine semble s'épanouir davantage dans la réalisation bien plus que dans l'acting. En effet, après-dem

7ᵉ édition du festival tunisien des films d'horreur

La 7ᵉ Édition du Tunisian Horror Film Festival se tiendra du 10 au 22 septembre 2024, principalement au Cinéma Le Palace en plein centre-vil

ندوة صحفية حول تظاهرة المولدية

تنظم جمعية ثقافة فن السطمبالي في تونس "سيدي علي لسمر" ندوة صحفية يوم الاربعاء 11 سبتمبر على الساعة الحادية عشر صباحًا بدار بن قاسم (نهج الك

Assala Nasri divine à la clôture de la 58ᵉ édition du festival de Carthage

Depuis plus que trente ans, les chansons de Assala Nasri sont connus par leurs mélodies uniques et par le timbre de la voix cassée et forte

Youssou N'Dour à Carthage : gayndé de la musique africaine

Au fil des siècles et de l'histoire humaine, l'homme noir est toujours victime, que ce soit par le refus de son intégration dans la mondiali

L'orchestre reprenant les mélodies, entre autres, de Chedly Hajji, de Naceur Sammoud et de Chedli Anouar est composé de 60 musiciens sous la baguette de leur jeune chef Racem Dammak. La soirée Angham fi Dhekira rassemble en effet trois générations successives d'interprètes. Participaient donc à ce concert la jeune Arij Brayik, la cantatrice Rehab Seghir, le grand Chedly Hajji, le vétéran Reda Chamak et le très élégant et fin Sofien Zaidi.

Angham fi Dhakira 3 : dialogue de trois générations d'artistes pour une musique renaissante

Mercredi soir, 14 août 2024, un public fidèle, mais remplissant à moitié les gradins du festival de Carthage, a accompagné la troisième édition d'Angham fi Dhakira. Celle-ci est la troisième partie de deux précédentes ayant eu lieu l'année dernière et celle d'avant. C'est une production propre du festival afin de valoriser cet art qui semble délaissé par la jeune génération. Il faut dire que la plus réussie des trois éditions est celle de l'année dernière.