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Assem Bettouhami dans "Cloche" : sur les pas de "El-Majnoun" de Taoufik Jebali
Dans cette pièce les moments de vie sont vécus comme des sonnettes de cloche, d'alarme. Ce sont, en vérité, des étapes, des épreuves de facto qui imposent réussite ou échec à l'individu. Celui-ci est amené à se doter d'un courage infaillible, à la résistance parfois, ou bien à courir à sa propre perte, c'est à-dire à sombrer dans un vide omnipotent. En ce sens, "Cloche" est à la fois philosophique et poétique, mettant en scène les déchirements des personnages et leur égaremen


"Île du pardon" de Ridha Béhi : cinéma d'expression sans s'adresser à un public particulier
Esthétiquement, le film est dans l'univers du cinéma italien. Il est très proche de ce qu'avait fait Francis Ford Coppola. C'est un récit d'une beauté calme, contemplative et qui a le sens de chaque détail à travers lequel Ridha Béhi a essayé, à sa façon, un peu hermétique, d'explorer la diversité de l'identité tunisienne sans se soucier à qui s'adresse vraiment ce long métrage. Le montage du film est très fluide et même magique, fruit du travail sincèrement sublime de Yassin


Le grand peintre Sami Ben Ameur : "Plus j’avance dans ma démarche, plus je ressens que l’art est un voyage spirituel et intellectuel"
Actuellement et jusqu'à la fin du mois d’octobre, c’est-à-dire au 31, au Palais Keireddine à la médina de Tunis, une exposition mérite réellement la visite, à savoir "Terre spirituelle" de Sami Ben Ameur. C’est une œuvre pleine de maturité, d’expression en même temps de quiétude et de silence.
Pour la présenter, l’artisan de cette œuvre recourt à une citation de Mahatma Gandhi, un homme de paix et de la Résistance sans violence, qui dit : "Le ciel et la terre sont en nous


Slim Dhib : "Ce que je cherche, c’est la liberté et la dignité pour que je puisse m’exprimer artistiquement sans contraintes" - Portrait d'un artiste pas comme les autres
Slim Dhib vise, de surcroît, une carrière internationale tout en étant installé en Tunisie. Il pense que c’est possible, il est optimiste quant à son propre avenir même s’il n’a pas réalisé l’ensemble de ses objectifs. Plus explicitement, il veut avoir la possibilité, de manière sans tracas administratifs, de faire un casting pour des projets étrangers, mais en même temps, il veut garder un ancrage artistique avec le public tunisien qu'il ne veut pas quitter.


L'exposition "Parcours" au Palais de Keireddine encore jusqu'au 11 octobre, rend hommage à Wadi Mhiri
Au Palais Kheireddine, les visiteurs peuvent également contempler les travaux de jeunes artistes tels que Soufïa Bensaïd, Béchir Boussandel, Férielle Doulain-Zouari, FYMA, Abir Gasmi et Kamel Zakour, Achref Guesmi, Zeineb Kaabi, Bader Klidi, Amira Lamti, Béchir Tayachi et Olfa Trabelsi et bien d'autres encore à l'Institut français de Tunisie.
L’exposition propose ainsi au visiteur de voir des installations, des vidéos, des peintures, des fragments de romans graphiques ains


Wafa Taboubi dans "Les Fugueuses" : mise à nu de l'impasse de la classe populaire
"Les Fugueuses" de Wafa Taboubi emprunte beaucoup à l'univers de Charlie Chaplin, autant dans les costumes des protagonistes sur scène que dans le jeu des comédiens, notamment dans son chef-d’œuvre The Kid (1921), entre autres. En substance, c'est une pièce révoltée mais en douceur qui conjugue humour et misère dans un environnement social handicapant. Les personnages de Wafa Taboubi sont trahis, laissés seuls et ne réalisent pas leurs objectifs existentiels. Personnages bel


Noomen Hamda et Souhir Ben Amara dans la pièce "Chute libre" pointent la montée de l'insignifiance
L'intrigue de la pièce se déroule donc lors d'une émission de télévision. Celle-ci n'est pas en mode direct. Elle est un dialogue entre une animatrice et un artiste. Ce dialogue artificiel passe progressivement dans la profondeur de chacun d'eux : ses contradictions, ses frustrations, ses rêves brisés, les personnes chères qui l'on quittées, sa lassitude et ses faiblesses psychologiques et ses inadaptations à un monde dans lequel l'insignifiance devient la norme. Cet échange


Jacaranda de Nizar Saidi et d'Abdelhalim Elmessaoudi : critique socio-économique d'un homo-tunisianus méconnaissable
L'univers présenté de Jacaranda est à la fois cinématographique et théâtral. Le point positif, c'est que les personnages prennent leur temps pour installer leur prestation et leur discours. Certaines scènes sont très intéressantes, comme celle de la rencontre entre la mère et sa progéniture après tant d'années de séparation. Cependant vu la densité du texte, qui en vérité n'a pas passé vers la dramaturgie – les situations peuvent s'exprimer davantage que présenté par le visue


"Mon espoir...ma douleur" de Naoufel Azara : pièce engagée dénonçant l'oppression des Palestiniens
"Mon espoir...ma douleur" dure ainsi une heure et 15 minutes. Elle est, de fait, une reconstitution de la souffrance palestinienne et a pour toile de fond l'œuvre d'art Guernica de Pablo Picasso, dont elle revendique la lignée et la perspective. Celles-ci convergent vers la dénonciation de la barbarie du plus fort et la déshumanisation croissante du monde qui revient à chaque fois que la communauté internationale pense atteindre l'âge de la paix et de la fraternité. En recons


Kays Mejri dans Barzakh, un long métrage qui aurait pu être un bon court-métrage
Le film, dont le rythme est très long majoritairement et les plans très sombres, est présenté sous une forme de cauchemar qui hante le protagoniste du film. Celui-ci vit avec des sentiments étranges, des hallucinations, des souvenirs du meurtre, de la haine, du sang, de la vengeance, de la terreur, une maison hantée et une terre assoifée de chairs et d'organes humains. L'univers de cette fiction relève de la magie noire, des rencontres acides et toxiques et d'une musique qui
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